A Not Just Fashion, nous savons ce que les réseaux sociaux peuvent faire pour la promotion d’une action, d’une marque ou même pour connecter des gens. Cette semaine, nous nous sommes arrête sur le collectif de la Fronce, et des différentes initiatives prises par les gens qui la compose.

Collectif qui se proclame “Pays musical et artistique à géométrie variable”, la Fronce est l’exemple parfait que si l’union fait la force, les réseaux sociaux sont le nouvel espace pour s’investir à moindre coup, avec une plus grande simplicité, affranchi des règles et des censures. L’arbitre, est ici le public, un public déjà éduqué voire spécialisé, dans une musique hip-hop en constante recherche, redéfinition et expérimentation.

Clips de chanson auto-produits, séries sur YouTube, clips de promo, nous nous sommes donc intéresses aux nouvelles pratiques visuelles et sonores qu’induisent ces médias pour communiquer, en prenant quelques exemples autour du collectif “Fronçais”.

 

Un projet national, voire international

Internet abolit la distance. Le collectif regroupe des toulousains, Montpelliérains, parisiens, mais aussi Noza le producteur belge, ainsi que tout une série d’artistes invités, de hollande, USA, etc… Le constat est toujours le même : en utilisant les réseaux tant pour la production que pour la promotion, le cercle peut s’agrandir quelque soit la zone d’influence de l’artiste. A l’inverse, elle permet de diversifier le public.

Piège de Freestyle

Initiative de Greg Frite alias black boul (Triptik) et d’Antoine Smith, la série sur YouTube est auto-produite et compte 4 épisodes qui invitent des artistes à s’exprimer en musique sur des sujets d’actualité. Elle est pour nous un exemple d’initiatives ponctuelles, bien faites, relativement faciles à produire, sans toutefois rogner sur la qualité, et permettant à des artistes d’être présent entre deux actualités.

 

Des clips « rapides » ou teasing

Cette flexibilité dans la production s’invite aussi dans la production des clips musicaux. Un premier type de clip peuvent être « classés » dans un groupe « teaser ». Réalisés rapidement (quelques jours après le bouclage du morceau) pour donner tout de suite la chanson au public,on maintient le collectif dans l’actualité sur les réseaux, tout en préparant la sortie de l’album (en l’occurrence, Algèbre 2.0, par Grems & Noza)

 

et aussi de « vrais » clips, fait par des professionnels / auteurs.

Directement du producteur au consommateur ; si la formule peut prêter a sourire, s’agissant de musique, un fait demeure : la liberté de création n’est limité que par l’autocensure, les craintes de passer à coté de son public, de le décevoir. Pour le reste, on peut faire ce que l’on veut. Et c’est souvent un succès.

 

Des initiatives atypiques

Fleurtant avec les clichés du rap, Starlion s’associe au champagne d’Henri Giraud le temps d’une chanson, en réalisant « Toast » et la cuvée « la cave se rebiffe », les bouteilles de la cuvée maison « Code Noir » relookées par Grems pour l’occasion. Nous voyons ici la puissance de tels collaborations, diversifiant le public, jouant avec les codes, tout en faisant montre d’une grosse dose de talent.

 

Tout ceci nous renforce dans l’idée que quelque soit le produit, le service, l’originalité et la qualité sont toujours rétribuées. La prise de risque, d’initiatives, seront toujours remarquées si elle se trouve dans un cadre cohérent et réfléchi.

 

Nous avons d’ailleurs posé quelques questions à Grems et Noza, respectivement auteur-interprète et producteur de l’album Algebre 2.0.

Bonjour Grems & Noza ! Merci d’avoir accepté de répondre à nos questions. Tout d’abord, qui est qui, et qui fait quoi ?

Je m’appelle Michael Eveno, je crois, ou Grems le plus souvent, car la liste des surnoms ne s’arrêterait plus. Je suis artiste, mon métier est le design, mes passions le graffiti et la musique. Même si aujourd’hui je peux donner cette impression de professionnalisme dans la musique, je n’en fait avec l’argent comme motivation première. Ce qui n’est pas le cas de mon profil graphique, ou l’argent rentre forcément en ligne de compte ! – sinon autant faire des graffs pour soit!

Noza, Beatmaker/producer, Bruxellois. J’ai rappé, chanté, parlé, slamé (la honte – rires) et re-rappé, mais j’ai toujours fais des beats aux seins de mes deux défunts groupes (Festen [spé] et Autumn [boombap] ) comme pour d’autres artistes. Avant d’avoir rencontré Grems, j’ai produit pour des artistes belges tels que Baloji (ex Starflam) , Veence Hanao, et Carl (Humpty Dumpty /nos restes)…

G: J’ai quelques albums à mon actifs et cherchais un bon producteur pour faire mon album rap « classique ». D’où NOZA. Nous avons fait l’amour et j’ai accouché de mon 2ème enfant, « Algèbre 2.0 ». Je fais plein d’autres trucs mais ça risque de faire mal a la tête si j’énumère… !

Lire la suite de l’interview sur NotJustFashion.net/interviews

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